10. Damien Bernard

Né le 17 janvier 1984 à Jumet, Damien Bernard s'est donné pour objectif d'apporter un souffle nouveau à notre phalange. Après avoir débuté l'étude de la clarinette à l'académie de musique de Jumet, Damien a poursuivi des humanités musicales au conservatoire Arthur Grumiaux de Charleroi et au conservatoire de Huy. C'est dans la classe de Ronald Van Spaendonck, au conservatoire royal de musique de Mons, qu'il décroche son Premier prix de clarinette. Il dirige aussi l'harmonie de Jumet depuis 2005. Entre-temps, il a assuré la direction des harmonies de Braine-le-Comte, qui a aujourd'hui disparu, et de Fleurus, dont il a peu après abandonné la direction.

• Septembre 2012. Après examen d'une huitaine de candidatures, c'est Damien Bernard qui a été choisi par le comité — choix avalisé par les musiciens — pour succéder à Jean-Philippe Navez à la direction de notre société. Il est entré en fonction après notre dernier concert 2012, encore sous la direction d'Amour Matagne, pour préparer le nouveau programme 2013.
 
Interiew de Damien Bernard par Vincent Pinton.
 
FRAIRE - Après examen de plusieurs candidatures, c’est Damien Bernard qui a été retenu par l’Harmonie de Fraire pour assurer sa direction. — Rencontre.
 
— Damien Bernard, vous êtes le nouveau directeur musical de l’Harmonie royale l’Union de Fraire depuis le début de cette année. Qu’est-ce qui vous a motivé à postuler pour cette fonction ?
— Je me souviens que je suis venu remplacer un clarinettiste à l’Harmonie voici quelques années. J’en garde un bon souvenir tant sur le plan musical que du point de vue de l’accueil. En juillet 2012, j’ai appris que le poste de chef était vacant et j’ai posé ma candidature en me disant que ce serait un beau défi à relever que de diriger une harmonie d’une telle réputation et d’un tel niveau musical. Le fait qu’elle participe aux marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse est un plus pour moi car j’adore çà.
— Comme on peut le constater à la lecture de votre parcours musical, il ne s’agit pas de votre première expérience à la direction d’un orchestre d’harmonie ?
— En effet, j’ai fait mes premiers pas de direction d’orchestre à l’Harmonie de Jumet qui a vu le jour en novembre 2005 et que je dirige d’ailleurs toujours. J’ai ensuite dirigé l’Harmonie Saint-Joseph de Braine-le-Comte durant deux ans et l’Harmonie royale Union et Concorde de Fleurus jusqu’en décembre 2012.
— Après trois mois de travail, qu’est-ce qui fait, selon vous, la force de l’Harmonie l’Union de Fraire ?
— Elle est composée de musiciens de tous âges ; ce qui explique que les plus jeunes peuvent compter sur l’expérience des plus anciens tandis que ces derniers peuvent être soutenus par la dynamique des premiers. À Fraire, il n’est pas rare de voir, lors de la pause ou en fin de répétition, un « ancien » donner de précieux conseils aux plus jeunes. Aussi, lorsqu’on arrive dans cette Harmonie, on sent tout de suite le côté sociétaire des musiciens. Ceux-ci m’ont demandé de leur annoncer les morceaux que je travaillerais la semaine suivante afin de leur permettre de les répéter chez eux. Il faut bien reconnaître qu’il est assez rare de voir çà de nos jours.
— Quelles sont vos ambitions à court, moyen voire long terme pour l’Harmonie frairoise ?
— À très court terme, nous avons notre concert du 24 mars où nous serons écoutés par des oreilles attentives. Nous allons introduire quelques nouvelles marches dans notre répertoire en vue du concert de marches belges que nous allons donner le 1er juin avec trompettes de cavalerie. À moyen terme, nous envisageons d’évaluer l’harmonie au niveau de la Fédération. Pour ce qui est du long terme, plusieurs idées ont déjà été évoquées comme par exemple un son et lumière mais donnons-nous le temps de bien faire les choses.
— Quels sont vos goûts musicaux ?
— J’aime tous les styles musicaux car ils ont chacun leurs particularités et leurs richesses. De plus, l’orchestre d’harmonie permet de toucher à beaucoup de genres, du classique au pop rock, la musique de film, du monde…
— Quel est votre niveau d’exigence vis-à-vis de vos musiciens ?
— Souvent, on me dit que je suis exigeant. Ce que je demande, c’est que chaque musicien donne le meilleur de lui-même pour que, tous ensemble, le résultat soit de qualité.

• Vendredi 15 février. Une nouvelle batterie est arrivée au local, ainsi qu'un nouveau glockenspiel de concert. Les timbales à pédale ont été réparées par Laurent Piérard et Guillaume Vander Meersch. Le samedi 2 mars, une nouvelle grosse caisse de concert a fait son apparition dans notre local.
 
• Vendredi 17 mai. Damien décide de remettre en fonction la Brabançonne de Crepin, version que nous avions abandonnée en 2007.
 
• Samedi 19 octobre 2013. Nous participons, au Centre culturel de Nismes, à une audition d'évaluation de notre société par un jury de la Fédération musicale de Namur. En voici le résultat : notre harmonie est estimée toujours valoir le degré Supérieur, obtenu en 1997, avec la mention « distinction » (83 %).
 
• Thierry De Vries, du Centre culturel local de Philippeville, a interviewé deux de nos musiciens, Iouri Godiscal et Vincent Pinton, pour le compte du trimestriel du Centre culturel Phil conducteur.
 
Le lendemain de la Ste-Cécile 2013, après avoir presté nos six mois de préavis, ma femme Françoise Lejoly et moi-même quittons l'harmonie pour diverses raisons.