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N° 1 Novembre 2003 |
Feuille
périodique éditée par le groupe Les sentiers du
fer - Les pîssintes du fiêr - ass. de fait Contact : Y. Fontenelle, rue Sarazin, 34, 5650 Fraire - 071-65.53.23 - y.fontenelle@infonie.be |
Les pîssintes du fiêr ont toudis èl kieur a louvrâdje ! En voici la preuve dans ce premier numéro de notre feuille périodique, spécialement rédigée pour vous, frairois, et anciens frairois, de manière à vous tenir informés et à vous faire participer à nos activités et projets. En retour, nous serions | heureux de connaître vos commentaires, vos idées, suggestions... Ne sommes-nous pas à lère de la communication ? Comme vous pourrez le constater à la lecture, en dépit de notre silence, nous progressons dans nos réalisations, lentement peut-être, mais sûrement. |
Nos projets en cours : | |
Création
dun réseau ditinéraires balisés sur le thème
de lextraction du fer et de la métallurgie :
Létude à été réalisée par nos
soins, avec le support technique de lasbl Qualité-Village-Wallonie
et de lAgence de Développement Local de la Ville de Walcourt,
initiatrice du projet. En vue dobtenir les autorisations et subventions
indispensables, nous avons établi un dossier complet qui a été
remis au Collège. Il a déjà été soumis
au groupe TRANSWAL (pour " TRANSWALCOURT ") et a recueilli
lavis favorable de lassemblée. Nous espérons que notre
travail portera ses fruits. |
de Fraire pendant 37 ans, et son fils Stéphany, étaient industriels (fondateurs des usines de Marchiennes-au-Pont et Vireux-Molhain) et maîtres de forge au milieu du XIXe siècle, période prospère de lextraction de minerai de fer dans notre village. Le monument en pierre a été nettoyé par brossage, par des membres de notre groupe. Pour la restauration des clôtures des deux tombes, un dossier de demande de subvention à la RW est en cours de préparation. Enfin, nous avons entrepris un inventaire des monuments du cimetière ( fiches patrimoniales ), étape qui pourrait donner suite à une publication et à des actions concrètes de sauvegarde, telles que linstallation de petits éléments funéraires le long des murs du cimetière... Pour le cimetière, nous avons besoin daide "manuelle", ne fut-ce que quelques heures, notamment pour le nettoyage de tombes. |
Le projet qui vous tient à cœur : La cerise sur le gâteau... sur la place du village ! Nous en avons fait lobjet de notre LOGO ! Lopportunité de manifester votre soutien à ce projet devrait bientôt se présenter... ... dans le cadre du Programme Communal de Développement Rural, des réunions seront tenues dans les villages de lentité, donnant à chacun loccasion de proposer des projets. Venez nombreux ! A suivre... " Fiche de patrimoine "
pour les Croix doccis :
Il sagit dune " fiche " standard éditée
par la Division du Patrimoine du Ministère de la Région Wallonne
pour les éléments patrimoniaux présentant un caractère
historique exceptionnel. Le dossier de base ( texte A. Trotin sur lorigine
des croix doccis, photos, croquis, carte et description de la promenade) a
été préparé par nos soins, en collaboration avec
lasbl Qualité-Village-Wallonie. |
A Fraire, à
une certaine époque, on dit quune maison sur deux était un
café. Aujourdhui ils sont tous disparus. Au cours de nos manifestations
précédentes, beaucoup de gens nous ont dit se rappeler tous
les cafés qui existaient à Fraire dans les années 40-50.
Lieux de réunion et de convivialité aussi bien que de satisfaction
bachique... Qui ne se souvient de Marie-Madeleine, Germaine, Rosalie et
Cadie ?
Les
cafés de notre village et dailleurs, au temps jadis... A cet effet,
nous recherchons des informations, vieilles photos, documents, objets
et meubles divers, ayant trait à nos anciens cafés, mais
aussi des témoignages, des anecdotes... Si vous pouvez nous aider
pourriez-vous nous le faire savoir dès à présent
? |
Textes de Jeanne et de Brigitte |
Notre amie Jeanne
Remy a bien voulu nous décrire avec tout son cœur comment elle ressent
et voit notre village de Fraire. Nous vous livrons le texte quelle nous
a fait parvenir. Merci Jeanne et félicitations ! Quant à Brigitte Hosslet, nous navons pas fait appel en vain à elle, et cest dans notre belle vieille langue |
wallonne
quelle nous livre ses souvenirs où nous pouvons
nous rendre compte que, malgré ses vingt
ans passés dans la région liégeoise, une bonne partie
de son cœur est aussi restée à Fraire. Mèrci branmint Brigitte, èyèt tous nos complimints. Nos pinsons ètout què vos avès co dsôtes saqwès a nos dîre. |
A vos souvenirs... Questions dAimée
Charlier Les "spots" (surnoms - sobriquets) à Fraire aux alentours de la guerre 40-45 par Aimée Charlier |
Tout le monde se
souvient encore de Lèyon-du-gros-Thomas -
autrement dit Léon Flandre qui faisait de si beaux décors
pour les soirées et qui grimait acteurs et actrices. Les acteurs
se retrouvaient, à peu dexception, avec une belle moustache. Sa
femme cétait Hélène Boulanger. Ils habitaient à
la route dYves - actuellement R-M Revers - Léon travaillait à
lHôtel des Chemins de Fer à Charleroi. Nous avons connu aussi son frère Camille-du-gros-Thomas - Camille Flandre - époux dAppolline Boulanger, sœur dHélène. Ils avaient deux sœurs : Josèphine-du-gros-Thomas - épouse Aimé Carly - et Hélène-du-gros-Thomas - épouse Camille Gilniat. Leur maman cétait Mar-Thèrés-du-Mouche ou Marie-Thérèse Mathieu, qui a failli donner une centenaire à Fraire. Mais il y avait deux autres Léon Flandre à Fraire, doù lintérêt des spots. Le moins connu peut-être cétait Lèyon Bernard, donc Léon Flandre, sa femme sappelait Léonce et ils habitaient au Chemin des Vaches, actuellement rue de la Scierie - maison du milieu près de chez Gilbert Lambrecht. Ce Léon là était notamment apiculteur. Un autre Léon Flandre, personnage bien typique de la rue de Fairoul (actuellement maison André Hanoulle), cétait Lèyon-du-Gayèt, époux Hélène Belle. Son père cétait déjà èl Gayèt - un " gayèt " en wallon serait |
un jeune taureau
fougueux (dictionnaire wallon de Cerfontaine).Ce Léon là avait
un frère : Victor-du-Gayèt qui avait épousé
Eloïse Auquit dite Eloïse-du-Tiquet , et deux sœurs :
Jeanne-du-Gayèt, épouse Hector Gissalin dit
Hector-dè-Goûrdènne car il était
natif de Gourdinne et Appoline-du-Gayèt, épouse
Bruaux - habitant Hanzinelle - On se souvient peut-être un peu moins, sauf les plus anciens, du Crolè dèl Tchawète - ou Walter Demeuse. Son spot viendrait de sa maman : èl Tchawète... (Tchawète = bavarde). Un bien brave homme - veuf depuis 1938, sa femme Julienne étant " tombée morte ", comme on disait alors, en arrivant à son travail chez les vieux Ruy, rue de Fairoul. Walter est donc resté avec ses trois filles. Il était pensionné du Chemin de Fer et jouait le bombardon à la fanfare, avec Eugène Matagne. Il était un des quatre décorés, avec Emile Torlet (Hautenne), Jules Mahieu et le Coq Magain (Philémon Magain), en 1950 lors du cinquantième anniversaire de la fanfare lUnion (suivant Arthur Matagne). Pendant la guerre, chez Walter, à la Maroquette, les jeunes de Fraire, et même des environs, pouvaient se distraire car on vendait des boissons et on dansait le dimanche soir. Un jeune homme de Vogenée - Mèmèch - jouait de laccordéon et faisait danser jeunes hommes et jeunes filles. Des idylles se nouaient et des mariages se sont conclus. |
Quelques broutilles à propos du sauvetage du Quili... par Achille Trotin
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