 N° 32 Août 2020 |
à Fraire... Feuille périodique éditée par le groupe Les sentiers du fer / Les pîssintes du fiêr - asbl - Contact : J. Thomas, rue Saint-Remy, 10 - 5650 Fraire – 071/65.56.22. - yhomasjean@gmail.com |
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Mémoires de la Seconde Guerre mondiale en province de Namur,
un volet local complétera l’exposition avec notamment le témoignage
de Frairois ayant vécu les événements.
Elle sera ouverte les samedis, dimanches et mercredi de 14 h à 18 h
et sur réservation pour les groupes. L’entrée est gratuite.
de Fraire interpréteront : « Partira, partira pas ? L’exode à Fraire. » |
Pour assister au spectacle, réservation souhaitée auprès de Charles Sepulchre, 0471/11 73 21
ou charles.sepulchre@skynet.be.
Lors de la visite de l’exposition, il est demandé aux visiteurs de respecter les mesures en vigueur concernant la prévention du covid 19
SOUVENIRS D’UN GAMIN DE FRAIRE : DE 1953 À 1958. (Bernard BAUTHIÈRE)
 Pour pouvoir raconter ses souvenirs, il faut disposer d’une mémoire intacte et remonter à son enfance. A 8 ans, c’est la période où on rencontre des personnes autres que la famille, des personnages parfois atypiques, hors normes, que notre évocation et nos souvenirs rendront immortels. En 1953, les vaches de Fraire pouvaient encore regarder les trains ! A la rue de Morialmé, pendant la journée, quelques rares automobiles passaient devant la ferme Donnet, où les poules en liberté picoraient dans le fumier près de la grange. Nous pouvions alors jouer au jokari sur la route jusqu’à 17 heures. C’est alors que revenaient du travail les ouvriers de la scierie Hautenne à bord de Renault 4 CV, de 2 CV Citroën, | mais surtout à vélo ou à moto. Cette entreprise comptait 35 ouvriers ! A cette époque, les gens aimaient se faire des farces, et je me souviens encore du camular inventé en 1955 par Albert Hautier, le « petit facteur ». Faisant sa tournée dans le centre du village, Albert avait lancé à la cantonade que les gendarmes avaient été appelés chez Benoît Mahieu, un fermier derrière l’église. Celui-ci avait découvert un bras dans son fumier ! Relayée par les « canlettes » de la rue de Fairoul, de Monstiennes, de la rue du Centre et de la rue de Morialmé, la nouvelle s’était propagée comme une traînée de poudre, et, en moins de 2 heures, tout Fraire était au courant ! A 11 heures, de retour à la rue Dandenne, Albert est assailli de questions par les clients curieux qui l’attendaient à son bureau. — Eyèt qwè, Albert, avéz vèyu les gabelous ? Albert H. — Bén ouèye, da. I z’ont tcheû su in bras, in bras d’bèrwète ! — Qué minteû astéz, Bert ! On s’a co fé awè ! (Suite au prochain numéro.) |
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HORIZONTALEMENT A. Elle a son rempart à Ciney. B. Il y a eu celui de Rome-Berlin.Article. C. Théorie dans l’air du temps. D. L’Allemagne le fut en 1940. E. Négation. Société de dépannage. F. A précédé les scouts à Fraire. G. Doit passer après l’être. H. Précèdent les autres. VERTICALEMENT 1. Hameau de l’entité. 2. Moïse n’a pas fait celui de l’exposition. 3. S’est plaint. Insecte mal venu dans les camps. 4. Adulé en 18, condamné en 45. 5. Peut qualifier De Gaulle. 6. Compagnie aérienne italienne. 7. Eté wallon. Ce que valent les récits d’anciens. (Solutions au prochain numéro.) |  |
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• A paraître en septembre : « La Renaissance de la JS Fraire en 1976 », par Jules Set-Marie.
Disponibles durant l’exposition : les brochures d’Aimée Charlier sur la guerre à Fraire
Éditeur responsable : Jean THOMAS.
| Objectifs de notre ASBL : Sauvegarde de la mémoire et du patrimoine de Fraire-Fairoul, valorisation du cadre de vie des Frairois. Site Internet (Arthur Matagne) : http://users.skynet.be/fraire/sentifer/. |
